Blaise Dutilleul, son épouse et toute son équipe proposent un large choix de produits aux multiples saveurs. Des produits accessibles, bons et sains a grande majorité en culture raisonnée, contrôlée. 
 

Boulangerie "Au pain par Nature" : 30-32 Pl. de l'Église, 31270 Cugnaux et au 42 Rue de la République, 31270 Frouzins.

Interview de Blaise Dutilleul : Boulangerie "Au pain par nature"

Parlez-nous de votre boulangerie "Au pain par nature”.  

Je suis Blaise Dutilleul, j''ai commencé le métier à 14 ans, puis j'ai fait le Tour de France chez les compagnons du devoir en France et à l’étranger. J'ai continué à Vadrouiller et ensuite j'ai passé mon brevet de maitrise. 

Nous avions le projet commun avec ma femme d'ouvrir notre propre boulangerie. Ce que nous avons fait il y a 7 ans. Au départ nous étions 4 avec ma femme, une vendeuse et un apprenti et l'aventure s'est poursuivie et aujourd'hui, nous avons 2 sites de production et de vente et nous sommes 40 salariés. Nos produits ont aussi beaucoup évolué. Depuis le début, on a toujours voulu faire des produits accessibles, bons et sains. 

La grande majorité de nos produits sont en culture raisonnée, contrôlée. On a du biologique et on a du “nature et progrès”. On essaie de faire vivre une économie locale avec des producteurs le plus proche possible. L'idée, c'est de faire des bons produits, bien fait qui ont du goût avec des producteurs et des personnes alentours. 

Qu'est-ce que vous connaissiez de Prevaly avant de faire intervenir Virginie Rascle notre Ergonome ?  

C'était la médecine du travail des employés, avant c'était strictement ça. C'est la rencontre et l'échange avec un médecin du travail qui nous a fait rencontrer Virginie et qui nous a parlé de de ce qu'elle pouvait apporter dans nos projets de renouvellement et d'agencement du magasin. 

Pendant mon parcours professionnel la vision qu'on avait de la Médecine du travail était un peu péjorative on se demandait quel était le sérieux et le suivi ? 

Et c'est vrai que suivant les médecines du travail et les endroits que j'ai fréquenté les suivis étaient différents. Le regard était un petit peu biaisé, avec l’idée qu’on est tout seul, en tant qu’employeur juste pour payer des suivis médicaux des salariés qui n'ont pas toujours de réels intérêts. C'était la vision qu'on avait.  

Quel a été le point de départ de l’accompagnement de Prevaly ? 

De notre côté on a toujours eu une démarche de qualité de vie au travail.  

Pour nous, quand on vient travailler, il faut que ce soit agréable et si on peut soulager des difficultés c'est bénéfique pour tout le monde parce que le salarié se sent bien, se sent écouté, et puis il est plus productif. Nous avions déjà initié une démarche qui visait à soulager les poids, à réfléchir aux Troubles musculo squelettiques (TMS) et on avait déjà un contact avec la Carsat par rapport à ça pour obtenir des aides.  

Mais dans l'échange qu'on a eu avec Prevaly on nous a parlé de la possibilité de nous accompagner sur l'ergonomie du magasin et voilà quelque chose que je ne connaissais pas.  

C'est là que Virginie Rascle est intervenue pour nous accompagner et nous aider sur ce projet. 

Comment s’est passé votre accompagnement à l’aménagement des locaux ? 

On nous a proposé de l'aide sur quelque chose que l’on ne connaissait pas, on sait un peu ce qu’est l’aménagement mais l’ergonomie on ne connait pas.  

Je sais juste que quand je me baisse et que je me baisse mal, j'ai mal au dos mais on ne pense pas forcément à l’impact de tout ce qui touche à l’environnement de travail, par exemple, les flux de passage ; on n'avait pas pris conscience de de l’importance de les étudier, notamment les flux de passage de caisse ou le stockage. 

Nous avions un projet d’agrandissement, la surface était 2 fois plus petite que celle d'aujourd'hui, avec une seule entrée et un magasin en contrebas. Donc il fallait vraiment descendre, vous ne pouviez pas sortir en même temps que quelqu'un rentrait, c'était assez compliqué. Donc on a surélevé ou en tous cas on a remis le magasin à niveau, défait tous les plafonds et rehaussé et on a fait une entrée et une sortie ce qui rend les déplacements dans le magasin bien plus fluide.  

On a aussi beaucoup réfléchi à comment positionner le matériel et échangé sur les hauteurs d’exposition du pain par exemple, sur les entrées, les espaces suffisants derrière le comptoir. Parce qu'avant on avait très peu d'espace quand le tiroir-caisse sortait on avait juste de quoi rentrer le ventre et on ne pouvait pas se croiser c'était vraiment compliqué. 

On a aussi eu des échanges sur comment implanter la balance parce qu'il fallait que les clients puissent voir le poids d’un point de vue légal.  

Sauf que si on faisait ça, on n'était plus du tout dans le bon flux de circulation entre je prends le pain, je pèse, je le tranche, je le passe à la caisse. 

C’est vraiment en prenant les transparents sur les plans que du coup on a re-schématisé tout ça plusieurs fois et en plusieurs couches de feutre pour voir où ça ne passerait pas. Ça a permis de trouver des compromis avec finalement l'affichage du poids déporté, de la balance en elle-même pour tenir compte de cette exigence pour les clients mais aussi de la circulation pour les salariés. 

En tant que patron, on a souvent “ la tête dans dans le guidon“ on fait ça en plus de notre travail donc s’il faut refaire le magasin, on le refait mais on n'a pas forcément toutes les compétences donc on fait appel à des professionnels. Mais par exemple les architectes, même s’ils sont spécialisés dans la boulangerie, ils ne sont pas forcément accompagnés d’ergonome. 

Ils connaissent le matériel un peu savent jouer avec les matériaux, ils vous parlent de l'esthétique mais pas d’ergonomie, donc l’accompagnement de Prevaly nous a beaucoup apporté de ce côté-là. 

On a aussi fait avec Virginie des tests sur ce que le client voit quand il rentre dans la boulangerie. Dans quel ordre se font les commandes en général, pour voir comment ça allait s'implanter dans le magasin. 

Et puis nous nous sommes demandés comment mettre en valeur aussi tous les pains spéciaux, puisque c’était aussi l’une de nos particularités. Virginie nous a accompagné et aidé là-dessus, en regardant les plans en nous incitant à la réflexion et à l’échange et surtout en tenant compte de nos contraintes et des difficultés des locaux. 

Quel bilan vous pourriez tirer de l'accompagnement ? 

L’accompagnement est très enrichissant parce qu'il nous a permis d'élargir notre vision et nos réflexions. Les échanges nous font réfléchir et voir au-delà du matériel en nous interpellant sur comment on peut améliorer, comment on peut simplifier, comment on peut soulager. 

Au-delà de l’accompagnement c'est une réflexion. 

Est-ce que vous recommanderiez Prevaly ? 

Oui car ça nous a apporté beaucoup de choses. C'est une démarche générale en fait qui n'est pas quantifiable. C'est une aide à un moment et un apport de compétences qu'on n'avait pas mais qui se greffe à une philosophie d'entreprise. 

Le lien avec l'équipe Prevaly est important. On se sent soutenu, la proximité est importante, la réactivité aussi. Savoir qu’on a un intermédiaire, une personne référente chez Prevaly en qui on a confiance c’est important. Le côté humain est capital. 

 A l'aménagement de vos espaces de travail  :

• En appréhendant les problématiques métier et environnementale
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A l'accompagnement au Document Unique

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