Accompagnement
à la mise en place
d'une démarche QVT

  Actia conçoit, fabrique et exploite des systèmes électroniques embarqués
au service d'une mobilité connectée sûre et durable
pour différents domaines d'activités : le transport de passagers, les véhicules commerciaux,
industriels, le ferroviaire, l'aéronautique, le spatial ou encore les télécommunications. 

L'entreprise a été créée en 1986 et compte aujourd'hui plus de 3700 collaborateurs partout dans le monde dont 2 sites en Haute-Garonne : 1 bureau d'étude situé à Toulouse et 1 usine de production sur Colomiers qui produit et intègre des cartes électroniques pour les secteurs Automotive ou Aéronautique.

Retrouvez les coordonnées des différents sites d'Actia sur : https://www.actia.com/fr/

Interview de Delphine Choffel, responsable de l'administration des RH en charge de la QVT.

Parlez-nous de votre entreprise.  

Actia est une entreprise de taille intermédiaire, une ETI industrielle avec une forte dimension familiale puisque le capital est encore aujourd'hui majoritairement détenu par les familles fondatrices. 

Notre esprit pionnier s'exprime dans des fortes valeurs d'entreprenariat et d'indépendance et ce qui fait la différence avec les autres industriels de notre secteur d'activité, c'est une taille humaine qui permet à chacun de se développer tant individuellement que collectivement. 

Qu'est-ce que vous connaissiez de Prevaly ?  

Prevaly est notre partenaire de santé au travail, nous travaillons avec eux quotidiennement et en étroite collaboration avec le médecin du travail pour le suivi médical des collaborateurs,  pour faire des études de poste et donc pour favoriser le maintien dans l'emploi de manière générale. 
Ponctuellement nous pouvons faire appel à Prevaly pour d'autres missions telles que des actions de prévention, de sensibilisation et d'information sur des sujets de santé.

Quel a été le point de départ de cet accompagnement à la mise en place de la démarche QVT ? 

De notre côté nous avons toujours eu une démarche de qualité de vie au travail.  Nous avions constitué une cellule RPS sur chaque site, cette cellule réunit différentes parties prenantes telles que les représentants du personnel, des salariés de différents statuts, des managers, des membres de la direction des ressources humaines et de la direction elle-même. Elle a vocation à connaître et diagnostiquer des situations de risques psychosociaux et poursuit une mission de prévention et une mission d'accompagnement des situations à risques détectées  

Pour tout ce qui est problématique de santé nous avons l'habitude d'interroger notre médecin du travail pour lui demander de l'aide ou nous éclairer. Quand je l’ai interrogé sur notre démarche de prévention, je n'imaginais pas que les équipes d'ergonomes pouvaient nous accompagner pour accomplir cette mission. C’est ainsi que nous sommes entrés en contact avec Madame Villanti et Monsieur Deberghes, les ergonomes qui nous ont accompagné. 
 

Comment s’est déroulé l'accompagnement ? 

Nous avons tout d’abord été formés pour comprendre ce qu’est la prévention et en particulier la « prévention primaire » des rps et ensuite déterminer le rôle de la cellule et apprendre à détecter, diagnostiquer une situation de travail problématique. Puis toute la cellule a travaillé sur des sujets pour croiser des indicateurs et cibler des points sensibles à travailler afin de trouver des axes d'amélioration pour les situations de travail problématiques. 

L’équipe de Prevaly nous a aidé à structurer et à outiller notre cellule pour faire de la prévention des RPS. L’action est toujours en cours. 

Le but, était vraiment de concevoir toute la démarche de A à Z. Actuellement nous concevons la démarche et posons le diagnostic.

Dans un 2nd temps, nous allons évidemment la présenter au CSE et, la direction étant partie prenante, elle est également informée de la démarche.  

Avec les groupes de travail nous avons détecté un accompagnement à faire dans un changement d'organisation significatif au sein de l'entreprise. Notre prochaine étape sera de trouver les pistes d'amélioration à expérimenter. Et c'est là que nous constituerons un nouveau groupe de travail avec les managers et les salariés directement concernés par ce changement d'organisation. 
Nous sommes dans cette phase-là. Mais nous pouvons déjà dire que nous avons répondu à l'objectif initial fixé, c'est à dire outiller, structurer la cellule, pour être au clair dans une démarche de prévention primaire des RPS. 

Quel bilan vous pourriez en tirer ? 

Nous sommes convaincus que l'approche globale de la performance doit combiner travail, santé, efficience. Nous sommes vraiment ravis d'être accompagné par un service de santé au travail, parce que ;  qui de mieux qu'un service de santé au travail pour mettre au centre des discussions sur le travail, les conditions de travail justement ? Nous sommes vraiment dans le vif du sujet . 

Le bilan de l’accompagnement par l’équipe est bénéfique tant par la qualité du support des préventeurs Mr Deberghes et Mme Villanti, que par leur implication sur ces sujets de QVT. 

Nous avons pris conscience que notre cellule intervenait plutôt de manière curative, une fois que les problèmes, les dommages étaient causés alors que là, nous avons complété cette action en agissant en amont, en prévention primaire.  Ce travail nécessite d’agir sur les organisations, sur le mode de fonctionnement pour anticiper les problématiques et il nous manquait les outils, la démarche, la compréhension de tout ce qu'il fallait mettre en place pour y arriver. 

Désormais avec cet accompagnement nous nous sentons outillés pour comprendre toute la démarche et la reproduire par la suite avec toutes ses étapes : du diagnostic à la recherche de pistes d'amélioration, et trouver les solutions pour pouvoir recommencer. Nous pourrons également mettre à jour notre document unique à chaque fois que nous aurons eu des actions de ce type. 

C'est toute cette démarche qui nous a été apportée par les services de Prevaly et c'est pour nous complètement bénéfique. 

Avez-vous d'autres projets liés à la santé au travail ?

Nous avons toujours des besoins liés à la santé, nous pensons faire appel à Prevaly pour des sensibilisations aux addictions par exemple, à la nutrition adaptée aux horaires atypiques, donc à l'hygiène de vie alimentaire pour le personnel posté. C'est important de faire des actions récurrentes sur ces sujets-là . 

Et dans la poursuite de notre projet de prévention des RPS, dès septembre nous avons ciblé l’organisation qui est en train d'être modifiée afin d'accompagner effectivement ce changement, d'étudier toutes les situations de travail problématiques et de trouver les bonnes solutions. 

Le regard Florian Deberghes ergonome.

Il y avait déjà chez ACTIA une cellule existante dont l'objectif était de faire de la prévention secondaire, voire tertiaire, des risques psychosociaux, dans la mesure où cette dernière identifiait et accompagnait, notamment via le service RH, des situations individuelles et interindividuelles.
Pour intervenir en prévention primaire, c’est-à-dire le plus en amont possible afin de réduire l’apparition de situations de ce type, il peut être bénéfique de mener des actions complémentaires à la prise en charge individuelle assurée par les RH en créant les conditions d’une réflexion sur l’organisation du travail, impliquant la direction, les managers, représentants des salariés et les salariés eux-mêmes.  

Cette réflexion doit notamment intégrer les questions stratégiques de l’entreprise, ce qui permet d’identifier les transformations à venir, et ainsi anticiper les enjeux en termes de conditions de travail
C’est pourquoi la 1ere étape a été d’outiller la stratégie de prévention, et de décloisonner les différents enjeux de la structure.

Elle a été l’occasion de croiser et de mettre en discussion les indicateurs à disposition : les indicateurs en lien avec la stratégie de l'entreprise, les indicateurs en lien avec les dimensions RH, santé, les dimensions en lien avec le fonctionnement, la performance, l’efficience. 
A partir de là, nous avons tiré un certain nombre d'enseignements et identifié des projets de transformation des organisations du travail, de problématiques posées, déjà existantes ou à paraître.
L’étape suivante sera d'aller sur les chantiers prioritaires qui ont été définis et de dérouler une démarche d’intervention qui vise à comprendre les situations de travail concernées, dans le but de faire émerger des propositions d’améliorations construites avec les acteurs de terrain. 

Cette seconde étape se rapproche davantage d’une démarche ergonomique dont l’un des piliers est l'analyse de situations de travail, voire la formation à l'analyse de situations de travail. L’objectif étant de concilier les enjeux de performance et les enjeux de la santé au travail: nous sommes ici dans le champ de la Qualité de Vie au Travail

L’autre objectif de ce type de démarche est de favoriser la poursuite des réflexions portant sur l’organisation de l’entreprise après notre passage : notre idée est de faire en sorte que la cellule perdure et qu’elle soit suffisamment outillée pour travailler en autonomie. 
 

L'implication de l'entreprise et de l’ensemble de ses parties prenantes est capitale pour la réussite de ce type de démarche. 

 A la mise en place d'une démarche QVT :

• En formant vos équipes
• En les aidant à structurer leur démarche
• En les outillants pour un développement autonome

En cas de problématiques liées à la santé au travail

• Etude de poste, horaires décalés, maintien en emploi, sensibilisations aux conduites addictives  ...

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